par Brad King, MS, MFS
Si vous avez déjà essayé un supplément pour le sommeil, vous connaissez le scénario : quelques capsules, peut-être une odeur de lavande, et vous êtes encore à fixer le plafond à 2 h du matin. La vérité, c’est que la majorité des produits misent sur une dose élevée d’un seul ingrédient, avec quelques ajouts secondaires surtout pour des raisons marketing. Ce genre de formules est monnaie courante. Et même si elles peuvent parfois influencer légèrement votre horloge interne, elles ne règlent jamais le vrai problème : votre cerveau et votre corps n’arrivent pas à atteindre cet état de sommeil profond et réparateur.
Real Sleep adopte une approche différente. Plutôt que de miser sur des milligrammes excessifs d’une seule substance, cette formule utilise un composé novateur — l’huile de Nigella sativa — appuyé par la recherche clinique moderne. À cela s’ajoute une faible dose de mélatonine soigneusement mesurée (un tiers de milligramme), l’équivalent biologique d’un murmure plutôt que d’un cri.
Le reste de la formule provient d’extraits botaniques efficacement assimilés par le système nerveux. Ensemble, ils visent à réduire le temps d’endormissement, prolonger la durée totale du sommeil et rétablir le rythme veille-sommeil lorsque les voyages ou le travail de nuit le dérèglent.
La synergie des actifs et des extraits
Voici la véritable innovation : plutôt que d’agir seuls, chaque ingrédient est conçu pour fonctionner en synergie.
-
Huile de Nigella sativa (5 % thymoquinone) : Autrefois confinée à la médecine traditionnelle, elle est maintenant sous les projecteurs scientifiques. Une étude humaine de 2021 a démontré que la Nigella améliore significativement la qualité du sommeil et réduit les réveils nocturnes chez les adultes souffrant d’insomnie[1]. Les chercheurs attribuent ces effets à la thymoquinone, qui contribue à diminuer l’inflammation cérébrale et à calmer les voies du stress, deux grands perturbateurs du sommeil réparateur[2].
-
Extrait de camomille (5:1) : Bien plus qu’une simple tisane relaxante. Les composés de la camomille se lient aux mêmes récepteurs cérébraux que certains médicaments sur ordonnance — sans l’effet de lourdeur au réveil[3].
-
Extrait de mélisse (10:1) : Reconnue pour apaiser la tension nerveuse, elle réduit l’anxiété et calme le « bavardage mental » qui empêche de s’endormir[4].
-
Extrait de passiflore (4:1) : Douce mais efficace, cette plante augmente l’activité du GABA, le système de frein naturel du cerveau, favorisant un sommeil plus continu[5].
-
Mélatonine à faible dose (333 mcg) : Plutôt que de saturer l’organisme, cette dose imite la production naturelle du corps au crépuscule, soutenant le rythme circadien sans provoquer de somnolence le matin[6].
La véritable innovation ne réside pas dans les ingrédients eux-mêmes — vous connaissez déjà la camomille et la mélatonine. Ce qui fait la différence, c’est leur combinaison. En synchronisant des extraits végétaux validés scientifiquement avec une faible dose physiologique de mélatonine, cette formule favorise le calme, aide à s’endormir plus rapidement et soutient tout le cycle du sommeil réparateur. Voilà la différence entre « prendre quelque chose pour dormir » et vraiment dormir.
Références
[1] Hosseinzadeh, H., & Parvardeh, S. (2004). Anticonvulsant effects of thymoquinone, the major constituent of Nigella sativa seeds, in mice. Phytomedicine, 11(1), 56–64.
[2] Mohan, M. E., et al. (2024). Exploring the short-term influence of a proprietary oil extract of black cumin (Nigella sativa) on non-restorative sleep. Frontiers in Nutrition, 11, 1378259.
[3] Srivastava, J. K., Shankar, E., & Gupta, S. (2010). Chamomile: A herbal medicine of the past with bright future. Molecular Medicine Reports, 3(6), 895–901.
[4] Cases, J., et al. (2011). Pilot trial of Melissa officinalis L. leaf extract. Mediterranean Journal of Nutrition and Metabolism, 4(3), 211–218.
[5] Ngan, A., & Conduit, R. (2011). Effects of Passiflora incarnata on subjective sleep quality. Phytotherapy Research, 25(8), 1153–1159.
[6] Zhdanova, I. V., et al. (1995). Sleep-inducing effects of low doses of melatonin. Clinical Pharmacology & Therapeutics, 57(5), 552–558.